vendredi 25 novembre 2011

BRIMSTONE ANGELS CRITIQUE


La vie est trop courte pour se faire chier avec de mauvais livres! Je lis une vingtaine de romans par année et il m’arrive 3-4 fois de ne pas les terminer. C’est difficile car je suis un complétiste mais lorsque cela devient une « job » de lire chapitre après chapitre, il est temps de passer à un autre. C’est se qui s’est produit avec Brimstone Angles de Eric M. Evans après 120 pages. C’est dommage car j’avais adoré son premier ouvrage God Catcher et m’était fait une note d’acheter son prochain dès sa sortie. Erreur!

Même si Erin M. Evans a une bonne plume, je pense que pour Brimstone Angels, elle a voulu être trop original. Il y a des lecteurs qui recherchent que l’originalité dans les oeuvres mais encore faut-il que se soit intéressant! Personnellement, je n’ai aucun problème avec le gros cliché ou l’originalité en autant que l’exécution soit divertissante et qu’il y ait du suspens. Ce n’est malheureusement pas le cas ici!

L’histoire est c’elle de Farideth, une tiefling, et de sa sœur jumelle qui se dirigent vers Neverwinter après que Farideth est fait un pacte avec un démon du nom de Lorcan. Celui-ci lui promet puissance et rien en échange. Après cent vingt pages, elles ont quitté leur village et sauvé une caravane contre des orcs. zzz zzz zzz. J’étais incapable d’entrer dans l’histoire. On nous présente des personnages différents mais après un tiers du livre il ne se passe rien, mais alors vraiment rien. De plus, l’auteur assume que son lectorat connaît parfaitement l’univers et la mécanique de Forgotten Realms. Elle incorpore plusieurs races, démons, et organisations sans trop de descriptions. Un nom, la race et vlam, son discours. Heureusement que je connais bien cet univers et l’existence de google mais pour un non-initié c’est du chinois.

Le livre fait parti de l’événement Neverwinter dont j’ai parlé il y a quelques semaines. Ce roman et celui de R.A.Salvatore sont très décevants et le MMO est retardé d’un an. Je pense que l’on peut parler d’un rendez-vous manqué.  

Pas de note puisque je n’ai pas terminé le livre.

jeudi 10 novembre 2011

GHOULS OF THE MISKATONIC CRITIQUE


Quelque chose de terrible dort profondément dans l’océan, émanant un pouvoir plus sombre et plus destructibles que tout imaginables. Et il y a ceux qui souhaitent le réveiller…

Les années 20, ce sont les années folles et d’étranges choses se produisent dans la petite ville du Massachusets que l’on nomme Arkham. Plusieurs corps mutilés sont trouvés sur le campus de l’université Miskatonic et les autorités locales se demandent s’il s’agit de l’œuvre d’un meurtrier en série, ou quelque chose d’autre! Alors qu’un professeur cherche des réponses dans les divagations d’un collègue devenu fou et les cauchemars de son élève le plus doué, deux journalistes fouillent les endroits les plus sombres de la ville pour trouver des indices. De l’autre coté de la ville, il y a un trafiquant d’alcool qui s’échappe d’une situation sinistre et en possession d’un objet étrange. Le père d’une des victimes se pointe en ville et désire vengeance. Ce groupe hétéroclite d’investigateurs devra s’unir pour faire face aux horreurs qui menacent la ville.    

De Fantasy Flight Games vient cette histoire mystérieuse de suspense et d’horreur surnaturel situé dans le monde du jeu Arkham Horror. Ghouls of the Miskatonic est le premier livre de la Trilogie des eaux sombres, de la plume de l’auteur Graham Mcneil.

J’ai bien aimé ce petit bouquin! J’avais d’énormes craintes puisque ce livre s’inspire d’un jeu, lui-même inspiré de l’univers de Lovecraft. De plus, Ghouls est distribué par une compagnie qui en est à ses premiers pas dans la publication de fiction. Heureusement, ils ont eu la brillante idée d’engager un auteur d’expérience ayant une vingtaine de romans derrière la cravate. Stephen King disait qu’un bon auteur a cette façon d’écrire clairement qui vous laisse croire que vous auriez pu facilement écrire les mêmes mots. Mais dans les faits, cela est très difficile! Mcneil possède, à mon avis, ce talent. Les phrases sont claires, les chapitres bien épurés et malgré plusieurs personnages, tout reste simple à suivre.

Ce livre est le premier d’une trilogie annoncé, mais j’ai vraiment la satisfaction d’avoir lu une histoire complète. Un gros Thums Up pour cela!

Un solide 8/10

lundi 7 novembre 2011

BATMAN: ARKHAM CITY CRITIQUE


Je viens de terminer la campagne principale de Batman: Arkham City et je peux enfin me reposer les yeux. Ce titre est époustouflant à tous points de vue et nul doute qu’il sera finaliste pour le jeu de l’année.

Je débuterai par vous dire que l’histoire est fabuleuse, riche et complexe avec de nombreux rebondissements. L’histoire principale m’a pris environ dix heures mais il y a des tonnes de missions secondaires qui vous occupera très longtemps après la « fin » du  jeu. Vous rencontrerez plusieurs vilains connus et moins connus de l’univers de DC et aurez la possibilité de résoudre des centaines d’énigmes du Riddler éparpillés sur toute la carte. Il est même possible d’incarner Catwoman pour quatre missions, courtes, mais divertissantes. Je pourrais aussi vanter son graphisme impeccable, d’une recherche approfondie de design du gettho devenu prison et l’ambiance qui s’y dégage. Vous serez libre de faire planer votre détective où bon vous semble et découvrir, à votre rythme, toutes les missions disponibles.

Arkham City est un jeu d’action et, bordel, il y en a pas mal. Le système de combat s’apprend facilement et donne vraiment l’impression d’être entrain de botter les fesses aux petits voyous d’Arkham City. Les gadgets sont aussi très importants dans ce jeu car ils vous permettront de résoudre les énigmes, franchir des portes blindées, survoler des gouffres et la liste est longue. Lorsque vous montez de niveau, il vous est possible d’améliorer l’efficacité de votre costume, des gadgets et des techniques de combat.

La qualité de cette production est indéniable! Les cinématiques, les interprètes (Mark Hamill, Kevin Conroy, etc.) et peu de bug en font un titre de qualité supérieur. Une suite digne du premier opus Arkham Asylum.   

Un Solide 9/10