lundi 29 août 2011

TRINE REVIEW


J’aimerais vous présenter un petit bijou de jeu 3d d’arcade/plateforme/puzzle intitulé Trine. Trine est sorti il y a moins de deux ans sur PC et PS3, et on le trouve régulièrement à rabais sur steam (moins de 10$).

L’univers fantastique de Trine est raconté sous forme de conte pour enfants. Vous y incarnez trois personnages (un mage, un guerrier et une voleuse) qui ont chacun des talents différents et essentiels afin de résoudre les puzzles et les obstacles de votre quête.

La difficulté des combats et des puzzles n’est pas très élevée mais sur les quinze tableaux, il vous faudra immanquablement user de vos méninges. Les graphismes surréalistes sont charmants et la trame sonore est très coquette et dans l’ambiance.

Trine mélange plusieurs genres à merveille. Vous en aurez pour votre argent, croyez-moi !

Un solide 8.5/10

mercredi 24 août 2011

NEVERWINTER CAMPAIGN GUIDE REVIEW


Neverwinter a longtemps été l’endroit de prédilection des Royaumes Oubliés, le setting le plus populaire de D&D. Dernièrement, Wizards pousse très fort pour ramener sa gloire d’antan avec une gamme de produits s’y consacrant : articles, romans, Legend of Drizzt boardgame, des cartes, un mmo, un jeu facebook,  D&D Encounters, etc.

Il existe déjà un campaign setting pour les Royaumes Oubliés mais ce livre présente un décor de campagne complet qui plongera les joueurs dans la politique d’une ville en décrépitude et en reconstruction. Une pléiade d’information sur Neverwinter et ses environs sont présentés : cartes, quêtes, rencontres, et statistiques – tout se qu’un maître de jeu a besoin pour ses aventures.

Ruiné par un cataclysme surnaturel, la ville de Neverwinter renaît de ses cendres pour réclamer son titre de Joyau du Nord. Alors que certains de ses citoyens reviennent pour rebâtir la ville (on raconte que les citoyens ont un marteau dans une main et une épée dans l’autre). Des forces du mal ont infiltrés toutes les sphères et poursuivrent leurs machinations afin d’accabler ou prendre contrôle de la ville.  

Ce bouquin est un hardback de 224 pages incluant un poster de la ville (le verso est l’incarnation sombre appelé Evernight). Il y a quatre chapitres qui se détaillent comme suit :

Le premier chapitre : Le Joyau du Nord dépeint brièvement la région de Neverwinter et ses environs. Il y a une carte pour nous aider à s’y retrouver. Il y a deux pages d’histoire sur la ville ainsi que quelques trucs pour créer une campagne et comment utiliser le livre. Il s’agit de la plus petite section du livre.

Le deuxième chapitre : Options des personnages nous présente essentiellement du contenu pour les joueurs. On y trouve des thèmes intéressants liés à Neverwinter qui viennent mettre de la chaire autour de l’os. Par exemple, vous pouvez jouer un noble ou héritier de la couronne, un agent Harper infiltré, un voleur repenti, etc. Les thèmes ont des backgrounds que l’on peu utiliser, ou non, lors de la création des personnages. On y présente aussi de nouvelles classes de personnages, races et diverses règles alternatives.

Le troisième chapitre : Les Factions et Vilains est mon chapitre préféré. Il détail les différentes factions (bonnes, mauvaises ou neutres) avec lesquelles les joueurs vont interagir. Ce chapitre est bien construit et facile à naviguer. Une tonne d’idées pour construire des aventures nous vient en tête à sa lecture.  

Le quatrième chapitre : L’Atlas est le plus gros chapitre du livre. Il nous présente les districts de la ville et la région avoisinante (Neverwinter Wood, The Crag, Mont Hotenow, Gauntlgrym etc.) Les informations sont dépeintes sous formes d’histoires, d’idées et thématiques. Les vingt dernières pages de ce chapitre détaillent Evernight, un reflet sombre de Neverwinter dans le Shadowfell.  

Je suis déçu par ce dernier chapitre. Il m’appert incomplet. J’aurais laissé de coté Evernight pour y inclure plus de détails techniques et des statistiques. Les auteurs veulent laisser de la latitude aux DMs mais le but de ces livres est de sauver du temps, non!?

Ce livre n’est pas parfait. Le Campaign Setting de Dark Sun demeure mon volume préféré pour la 4th édition. Neverwinter est tout de même un supplément qui vaut la peine d'être consulté. Les illustrations abondent et sont magnifiques. Elles représentent parfaitement le coté sombre de la ville. J’aurais aimé que le livre soit plus volumineux mais il contient assez d’éléments et d’idées pour des heures de plaisirs.

Un solide 8/10


lundi 22 août 2011

CONAN LE BARBARE REVIEW


I live, I love, I slay and I am content

Quelle opportunité manquée! Il m’est difficile de faire la critique de se qui appert être le flop de l’été. Il s’agit probablement de la dernière présence du cimmérien au grand écran! Le film n’est pas si mauvais mais, dans le monde du divertissement, money talks! Généralement, je me fiche des critiques et du box office mais par Crom, c’est une catastrophe financière. C’est peut être la violence (R aux USA) mais il appert que le grand public ne désire pas ce nouvel opus (premier d’une trilogie annoncé) racontant les exploits du barbare devenu roi. Ceci-dit, Conan continuera tout de même son voyage dans les comics chez Dark Horse, les romans et les jeux vidéo.  

Son père étant assassiné et son village détruit lorsqu'il était très jeune, Conan le Cimmérien vagabondant dans un monde impitoyable où il survit en tant qu'un voleur, un pirate, et guerrier, commence sa vengeance personnelle qui se transforme en une bataille sanglante contre ceux qui lui opposent. Il se rend compte qu'il est le seul espoir de sauver les grandes nations de l'Hyboria d'un règne envahissant de forces du Mal de Khalar Zim.

Je dois admettre que je suis généralement un bon public pour ce genre de flick (qu’ils soit bon ou pas). Après tout, j’étais fan d’Hercules et Xena!!! Que l’on aime ou pas, Conan fait parti de la pop culture et il est un personnage iconique de l’heroic fantasy. J’ai une connaissance moyenne sur le matériel source et ses diverses incarnations. J’avais donc un préjugé favorable et des attentes différentes du simple fan des Conans de Schwarzenegger.

J’ai aimé certains éléments de ce nouveau Conan mais je ne suis pas tombé de ma chaise non plus. D’un point de vue cinématographique, je dois souligner que le réalisateur Marcus Nispel continu de gâcher tout se qu’il touche. 

Les +

Les 20 premières minutes

Un casting intéressant. Jason Momoa est un Conan plus fidèle que Schwarzy et Stephen Lang est génial en Khalar Zim  

Une fidélité aux matériels sources de Robert E Howard et plusieurs clins d’oeils intéressants.

Les différentes cultures d’Hyboria (Cimmérien, Aquilonien, Stygia, etc)

L’action sans borne et représentative d’un époque dur et sauvage

Quelques effets spéciaux bien réussis

Quoique réchauffé, la trame narrative de fond n’est pas si mal

Un désir de bien faire du producteur Robert Rodgrigez (gâché par Nispel)


Les -

La trame sonore insipide de Tyler Bates.

Hors mis l’introduction, le rythme est totalement chaotique. On a voulu faire un Road (boat) movie mais la réalisation est minable.  

Trop d’endroits visités, pas assez de temps d’exposition. J’aurais aimé qu’on nous en mettre plein la gueule chaque fois que l’on visite un port ou une ville au lieu d’une image de synthèse de trois secondes, cut, une scène, cut, on repart.  

Je m’explique aussi très mal que l’armé de Khalar Zim soit si impressionnant en Cimméria et que lorsque Conan atteint sa forteresse, on a l’impression qu’ils sont douze.

Un budget très mal dépensé. J’ai vue des épisodes de Xena plus épiques et réaliste.  

Le 3D est inutile (encore une fois) et ne fait qu'augmenter le prix du billet

Il manque un gros nom au générique. J’ai détesté les nouveaux Clash of the Titan et Prince of Persia, mais ils n’ont pas commis cette erreur.

Conan est un film d’aventure et de fantasy qui sert avant tout d’exutoire. On peut analyser et disséquer comme on veut mais je ne pense pas que c’est un hit or miss. C’est un film qui se compare, malheureusement, aux Kull le conquérant et Roi Scorpion. 

Un timide 6/10

jeudi 18 août 2011

PAUL REVIEW


Paul est un film qui a passé sous mon radar à sa sortie. Il est en club vidéo depuis la semaine dernière et j’en suis fort heureux.

Premièrement, le casting de ce film est incroyable. Vous avez un duo d’enfer en Simon Pegg et Nick Frost qui sont aussi les auteurs du film. Ce dynamique duo est à l’origine de classiques tels que Shaun of the Dead, Hot Fuzz et la série Spaced. Vous avez Seth Rogen qui prête sa voix à Paul, Sigourney Weaver, Jason Bateman, Kristen Wiig (SNL) et une pléiade d’autres caméos.  

L’histoire débute avec deux geeks de comic books venus d’Angleterre pour assister au  fameux San Diego Comicon. Ils en profitent ensuite pour faire un road trip vers la zone 51 où ils rencontreront Paul, un alien tout à fait intégré à nos us et coutumes. Poursuivit par des agents fédéraux, il embarque dans leurs RV loué, afin de rentrer à la maison.

Paul est irrévérencieux mais aussi très sensible. Parfois, j’avais l’impression d’écouter un film de Dysney pour nerds. Ce que j’ai aimé le plus est le fait que Paul soit à l’origine de plusieurs références geeks. Par exemple, dans les années 70, il a une conversation avec Steven Spielberg pour lui donner des idées pour ses films (E.T.,  Rencontre du troisième type),  qu’il est le créateur de l’agent Mulder de X-files, le Cloaking device des Predators et ça ne finit plus…

Certes Paul n’est pas parfait et loin d’être un classique, mais il arrive avec son lot de bonnes idées. J’aurais aimé qu’Edgard Wright soit à la barre de ce road trip pour geeks. Il manque un petit je ne sais quoi, mais rien pour gâcher la sauce. Les ingrédients sont suffisants pour avoir du bon temps avec cette excellente comédie.  

Un solide 8.5/10

mercredi 17 août 2011

ZOMBIE DICE REVIEW


Je vous parle aujourd’hui d’un petit jeu de dés extrêmement simple que je me suis procuré pour la modique somme de 12.99 intitulé: Zombie Dice de Steve Jackson. À ce prix, je ne devais pas m’attendre à grand chose et… c’est ce que j’ai reçu.  

Ce jeu comprend 13 dés, un gobelet pour brasser les dés et les règles. Chaque d6 possède une (ou plusieurs) images de cerveaux, traces de pas ou cartouches. Lorsque vous brassez les dés, vous incarnez un redoutable zombie affamé qui désire manger la cervelle de vos victimes humaines. Pour ce faire, vous lancez trois dés à la fois. Les cerveaux indiquent le nombre de victimes, les cartouches qu’on vous tire dessus, et la victime se sauve de vos longues mains baladeuses s’il y a des traces de pas. Répéter jusqu’à ce que mort s’en suivre!

Je qualifierais ce jeu de « filler » entre deux parties de boardgames ou en attendant certains retardataires. De prendre quelques bières peut également augmenter le niveau de satisfaction qu’on retire de ce jeu mais je n’entrerai pas dans les détails... 


Pour les fans, s’il y en a, ce jeu est également offert gratuitement pour Iphone et Ipad. Les règles sont les mêmes. 

Un timide 5/10



vendredi 12 août 2011

A GAME OF THRONES CARD GAME


Avec la popularité fulgurante de la franchise de Game ofThrones, il n’est pas surprenant de voir émerger plusieurs jeux dérivés de ce riche univers de George R.R. Martin. Ce que je vous présente donc aujourd'hui c'est le jeu de cartes produit par Fantasy Flight Games, une compagnie qui ne cesse de grossir depuis les cinq dernières années.

Ce que j’adore avec les jeux de cartes produits par cette compagnie, c’est qu’ils ne sont pas aléatoires. Leur système appelé « Living Card Game » propose plutôt une recette où vous savez exactement ce que vous achetez. J’adore! Contrairement à Magic, par exemple, où vous devez engloutir des centaines voir des milliers de dollars pour être compétitif, leur système propose plutôt une approche stratégique. De plus, cette philosophie s’applique à toutes leurs franchises (Lord of the Rings, Call of Cthulhu, Warhammer, Star Wars et Game of Thrones)

Pour en revenir à nos moutons, le jeu basé sur l’univers de Martin vous est offert dans les deux langues, soit le français ou l’anglais. L’achat du kit de départ est d'environ 39$ (moins cher que les jeux de plateaux standard sur le marché) et il est suffisant pour plusieurs parties. Il est évident que des expansions sont disponibles pour enrichir le jeu, mais rien ne l’oblige.

Dans votre deck, vous incarnez l’une des six grandes familles de nobles de Westeros et leurs alliés. Vous devez vous battre sur plusieurs fronts (politiques, militaires, négociations)  pour gagner. Les règles sont simple à apprendre mais offre assez de variété pour faire durer le plaisir très longtemps. Les concepteurs sont assurément des fans pour avoir eu l’audace d’y incorporer autant de petits détails. On peut y jouer seul, en équipe de deux ou le classique free for all! 

Les artistes qui travaillent sur GTLCG font un travail incroyable. Les illustrations sont magnifiques. Elles dépeignent à merveille l’univers riche et complexe de Martin.

Nous avons testé ce jeu de cartes à plusieurs reprises depuis les derniers mois et il fait l’unanimité. C’est un « must » à posséder pour tout bon collectionneur de jeux.

Un solide 9.5/10


jeudi 11 août 2011

YOUR HIGHNESS (SON ALTESSE) REVIEW


Comment faire une critique d’un film de ce genre? Généralement, les critiques de cinémas, jeux, livres, etc… ont une grille d’analyse dont ils se servent et n’en dérogent pas trop, même si une telle grille universelle ne devrait pas exister à mon avis! Nos goûts personnels devraient « toujours » influencer nos critiques… bref!

Dans le cas qui nous intéresse, ce film est qualifié de vulgaire, une merde cinématographique qui a flopé, histoire cliché, acteurs plus ou moins compétents, et bla bla bla… Et pourtant, je me suis bien bidonné!

En effet, tout dépend du point de vue de celui qui le regarde et surtout, de son « mood ». Ce film peut être un calvaire à regarder dans un mauvais contexte, mais il peut aussi être très divertissant. En particulier pour les gamers qui ne se prennent pas trop aux sérieux.

Ce film est carrément une session de D&D portée à l’écran! Une quête cliché avec de tout se que mes meilleurs ou pires joueurs ont put amener, autour de la table, aux fils des ans : de l’humour facile, des clichés à se pisser dessus, joke grivoise, de l’action,  etc.

C’est donc avec ce regard que j’ai abordé ce film pour la première fois au cinéma et je dois dire que je me suis bien amusé. J’étais dans le « mood » comme ont dit! D’un point de vue cinématographique, il faut aussi mentionner que malgré son petit budget, les effets spéciaux et la trame sonore sont excellents.  

Bref, ce film est vulgaire, gras et parfois de mauvais goût, mais avec de la bonne foie, il y a de très bons moments qui justifient un visionnement pour un public averti!

Le film est sorti ce mardi en dvd et Blu-ray

Un solide 7/10



Dans le même genre, bientôt sur nos écrans, KNIGHTS OF BADASSDOM


GAUNTLGRYM REVIEW



Gauntlgrym est le titre du dernier roman de R.A Salvatore mettant en scène le célèbre elfe noir Drizzt. C’est le premier opus de la nouvelle trilogie intitulé Neverwinter, dont le deuxième tome doit sortir au mois d’octobre.

Cette série de roman fait partie d’un grand « crossover » entre le nouveau Campaign Setting de Neverwinter, le jeu sur pc Neverwinter et autres produits connexes, mais j’y reviendrai plus tard.  

N’ayant pas lu les cinq ou six derniers livres de la saga de Drizzt, je craignais d’être dérouté par tous les changements apportés à l’univers et dans la vie de l’elfe noir. Mais il en est rien! En fait je dirais que Gauntlgrym est un point d’entrée parfait pour de nouveau lecteur de ce type d’aventure.

Premièrement, la ligne du temps est devancé d’environ une centaine d’année, depuis les derniers événements majeures, se qui fait que la plupart des liens qui unissaient Drizzt au passé son derrière lui. C’est le temps d’avoir de nouveaux alliés, de nouveaux ennemis et de nouvelles aventures.

Deuxièmement, l’histoire se déroule sur plusieurs décennies et nous dépeint les événements ayant mené à la destruction du joyaux du nord, j’ai nommé : Neverwinter.

L’aventure en elle-même est plutôt simple, le très âgé Bruenor cherche la légendaire cité naine de Gauntlgrym et pour se faire abandonne son titre de roi et part en croisade avec Drizzt. Ils visiteront Ten Towns, Luskan et bien sûr, Neverwinter.

La fin nous laisse désirer la suite et nous amène au temps présent où la reconstruction de la ville bat son plein, mais où de nombreuses factions s’entrechoc pour le pouvoir.

Encore une fois, je ne spoil pas l’histoire pour vous car je déteste moi-même avoir trop de détails avant d’entreprendre une lecture.  

Si vous êtes un « gamer » il est fort probable qu’après avoir lu cette nouvelle aventure de Drizzt, vous aurez envi de jouer aux différents jeux qui s’en viennent dans les prochains mois. En effet, tous les partis impliqués, incluant R.A. Salvatore ont travaillés ensemble pour que l’histoire se tienne et qu’il y est une consistance entre tous les médiums. Cela ne fera qu’enrichir l’expérience de tous les fans de cet endroit bien connus des Royaumes Oubliés.

Un solide 8/10



mercredi 10 août 2011

TEMPLE HILL REVIEW


Ayant quelques heures devant moi, je me suis re-tapé un petit roman dans les royaumes oubliés intitulé Temple Hill. Ce « stand-alone » roman est un petit bijou d’un auteur qui ne cesse de m’épater depuis ses débuts : Drew Karpyshyn, Il travail chez Bioware et il écrit principalement pour les univers de Mass Effect et Star Wars.

Pour revenir au livre, il s’agit de l’histoire d’un mercenaire qui, dès le prologue, échoue une importante mission d’escorte. Ses comparses Boucliers Blancs sont morts et Corin se retrouve… amputé de sa main droite.

Étrange pour un héros de fantasy mais cette idée fait son bout de chemin et Corin va tenter par tous les moyens de retrouver un semblant de dignité. Il fera des erreurs, comme donner tout son or à des prêtes qui lui font miroiter de faux miracles. Il rencontrera un Gnome qui lui offrira de l’espoir ou encore la rencontre d’une demi elfe à la beauté sans borne mais aussi voleuse indomptable et qui trouve le moyen de se mettre dans le pire des pétrins.  

J’ai lu se livre, pour la premières fois, il y a environ cinq ans et je fus (et le suis toujours) estomaqué par sa qualité d’écriture, ses personnages et bien-sûr… l’histoire. J’ai recommandé ce livre à plusieurs reprises et j’ai toujours recu de très bons commentaires. C'est une parfaite aventure qui ne fait pas partie d’une trilogie (une facheuse habitude chez wizards of the coast).

Ce livre est paru en 2001. Je suis conscient que ce livre est discontinué mais il est facile à trouver sur les intertubes

Un solide 9/10

 
 
(Description française)
Seul survivant des Boucliers Blancs, une compagnie de mercenaires, Corin ne parvient pas à remonter la pente depuis qu’une vile trahison lui a coûté ses compagnons, sa réputation… et la main droite qui lui avait valu tant de succès. Manchot, rongé par l’alcool et miné par l’amertume, il n’est plus qu’une épave dont tout le monde se moque à Elverslut. Jusqu’à sa rencontre avec Lhasha, une jeune voleuse au caractère trop indépendant pour se plier aux ordres de la guilde qui régit sa « profession ». Et dans ce type d’activité, les récalcitrants finissent toujours la gorge ouverte – sauf s’ils engagent un garde du corps compétent. Recruté par Lhasha, Corin jure de la protéger. Mais sera-t-il encore à la hauteur?

ALAN WAKE REVIEW

Peut-être connaissez-vous déjà ce titre exclusif à la xbox360 car il est sortit l’an dernier, mais peut-être pas non plus puisqu’il n’a pas connu le succès escompté pour Remedy, la boîte finlandaise qui a pondu cet opus.

Je viens de terminer ce jeu et je dois dire que je suis époustouflé par cette histoire qui est venu me chercher au plus haut point. Le jeu est un survival thriller, un genre de Silent Hill mixé à Resident Evil et Max Payne.

La prémisse est simple, vous êtes un auteur populaire qui décide d’aller en vacance avec sa femme dans un petit blède perdu, comme on les retrouve souvent dans les histoires de Stephen King, pour retrouver l’inspiration. C’est un endroit magnifique situé dans les montagnes où il y a des sentiers de hiking, chalets, lac, ancien volcan, fermes et.. plusieurs autres « choses » biens étranges. Vous devrez littéralement survivre aux événements tragiques qui s’y déroulent et sauver les gens que vous aimez.


Vous voyez, je n’ai pas donné de « spoilers » sur l’histoire car tout est là; l’histoire! Je suis conscient que l’action ou le gameplay n’est pas la force de ce jeu mais l’ambiance, les environnements, la musique et le scénario font tout le travail. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu de véritable frissons en jouant à un jeu d’horreur et pourtant, celui-ci ma foutu la frousses à de nombreuses reprises.

La longueur du jeu est juste assez raisonnable pour une location d’une semaine, je pense. Je ne saurait trop recommander l’achat car tout comme un bon thriller, une fois que l’on connais l’histoire on ne voudra peut être pas le revisiter à court terme. Sinon pour collectionner les trophées que nous offre le jeu.

Alan Wake, une superbe histoire à la Stephen King, H.P Lovecraft et Silent Hill. Vous devez absolument vous y frotter si vous êtes fans de ce genre de jeu.

Un solide 8.5/10