mercredi 22 février 2012

ULTIMATE SPIDER-MAN TOTAL MAYHEM HD


SPIDER-MAN TOTAL MAYHEM HD de Gameloft est un jeu disponible pour Iphone et tablettes. Pour ma part, j’y joue actuellement sur une tablette playbook de Blackberry.

Premièrement, l’interface est très simple et les contrôles sont faciles d’utilisation. Je ne suis pas très bon, en général, avec ce type de contrôle à l’écran mais la prise en main est efficace. Spider-Man répond bien aux commandes qui ne sont pas trop nombreuses. Un poing pour les attaques physiques, la toile, le saut et l’attaque spéciale.

L’histoire est plutôt linéaire et simple. Les pires ennemis de Peter Parker se sont évadés et nous devons les combattre, vagues après vagues, dans différents environnements. Le jeu a une durée de vie d’environ quatre heures. Le jeu offre du challenge et le mode difficile est, pour ma part, infranchissable.

Ce qui ma le plus impressionné est la beauté incroyable du jeu et la bande sonore. La musique est présente, les commentaires de Parker savoureux et, pour un petit jeu à 2.99$, l’ambiance est franchement chouette.

Donc, si vous en avez assez de Angry Birds, Spider-Man Total Mayhem est une belle option.

Un amazing 8/10

vendredi 17 février 2012

KINGDOMS OF AMALUR RECKONING


Kingdoms of Amalur Reckoning est un RPG Hack&Slash sorti la semaine dernière. J’y joue sur PC mais il est aussi disponible sur consoles.  

Kingdoms est le premier titre du 38 Studios fondé par Curt Schilling, R.A. Salvatore et Todd McFarlane. Trois ténors dans leur champ de compétence respectif.

Voulant profiter de la « mode » des mmos des dernières années, le studio avait décidé d’en faire un nouveau joueur dans le marché. Nul doute que la débandade du genre a motivé les producteurs de réviser leurs ambitions initiales. Je me souviens de plusieurs entrevues de Salvatore, il y a quelques années, sur ce projet. J’étais sceptique puisque le premier jeu d’un nouveau studio est rarement peaufiné et de qualité. J’anticipais un jeu avec une bonne histoire mais un gameplay ordinaire. Bizarrement, c’est tout à fait le contraire qui s’est produit.

La force de ce jeu est le gameplay. Les combats sont vraiment amusants. La gestion de l’équipement est très diversifiée et aléatoire comme dans Diablo ou Titan Quest. Votre personnage pourra aborder ses arbres de carrières de plusieurs façons sans jamais être prisonnier de ses choix antécédents. Guerrier, mage ou voleur sont les choix de bases mais ils peuvent être modulés comme bon vous semble et (tel un mmo) les talents peuvent être remodelés en tout temps moyennant quelques pièces d’or.

La déception, pour ma part, de ce titre est l’aspect RPG. Le monde est générique à souhait. C’est un émule de Fable et World of Warcaft dans un contexte de haute fantasy. Les fées (elfes) sont la race dominante. Il y a peu de villes intéressantes et réalistes comme dans les bons rpgs du genre (Elder Scrolls, Witcher, Gothics, Dragon Age, Risen, etc…) Le monde où l’on évolue consiste à quelques environnements de plaines, marécages, forêts et donjons. Les graphiques sont stylisés mais plutôt ordinaires. Je roule le jeu sur mon portable de deux ans, à maximum, sans problème. 

Ma deuxième déception est l’histoire. Salvatore promettait beaucoup de choses et disons que même si certains aspects sont originaux, la quête principale ne m’accroche tout simplement pas. Les quêtes secondaires sont légions mais semblables à se que vous effectuerez dans un mmo de fantasy générique. Même si les Fable avaient plusieurs lacunes, la quête principale me plaisait. Ce n’est pas le cas dans Kingdoms of Amalur! Je ne retrouve aucune immersion et c’est se que je recherche dans un rpg.  

Le jeu demeure amusant à jouer et, au fond, c’est se qui compte. Lorsque je joue à Diablo, c’est le gameplay et non l’histoire qui m’accroche. Ce n’est pas le sublime Skyrim, que certains oses comparer (sacrilège) mais le gameplay est supérieur. Si l’immersion n’est pas votre priorité et de bûcher des ennemis, sans vous poser de questions, est votre dada, Kingdoms est pour vous!  

Un généreux 8/10


mardi 7 février 2012

THAT WHICH SHOULD NOT BE


Bien honnêtement, cela fait cinq fois que je recommence cette critique du livre THAT WHICH SHOULD NOT BE. Je ne sais par où commencer et je dois me retenir afin de ne pas trop en divulguer sur ce pastiche de Lovecraft que je qualifierai de… Chef-d’œuvre!

Il s’agit du premier livre de Brett J.Talley qui a gagné plusieurs concours littéraires avec cette merveille qui s’adresse à un public bien moins élitiste que le maître dont il s’inspire. Si vous aimez les bons livres de comptes et légendes folkloriques d’horreurs sans l’utilisation de violence gratuite, faites-vous une faveur et commandez ce livre.

Il faut savoir qu’il y a toute une gamme d’histoires inspirées de Lovecraft. Que ce soit de l’hommage, aux lointaines références aux pales copies. Il y a de tout! Bon et mauvais. Personnellement, j’aime les auteurs qui enrichissent le mythe de Cthulhu par leur talent. J’oserais même dire que parfois, je les préfère à c’elles du maître reclus de Providence.   

Pour en revenir à ce livre paru en 2011, il est tout à fait magistral. Il est super bien écrit. Accrocheur, facile à lire et les descriptions sont bien dosées. Je ne suis pas le plus grand fan de l’utilisation de la première personne mais l’aspect journal est utilisé de façon brillante.  

Sans spoilers : La trame de fond consiste en un étudiant de folklore à Miskatonic University du nom de Carter Weston et ami du jeune Henry Hermitage (personnage classique). Il  se voit confié la tâche d’aller retrouver un étrange livre du nom de Incendium Maleficarum, The Inferno of the Witch qui se trouverait dans le village portuaire de Anchorhead. Ne croyant pas à l’occulte, il accepte de mener l’enquête et il croisera le chemin de quatre personnes qui lui raconteront leurs histoires invraisemblables. Ce sont ces quatre histoires qui forment la majeure partie du livre et qui sont particulièrement savoureuses. Chacune d’elle ferait d’excellent récit effrayant près d’un feu: un Wendigo dans les bois du nord est, couvent de religieuses dans les Carpates, capitaine d’un navire propriétaire d’un objet obscur, jeune stagiaire dans un Asile. Chacune de ces histoires s’étalent sur des dizaines de pages Je ne révèlerai pas le dénouement de l’histoire, qui s’abandonne dans le mythos à fond, mais elle est particulièrement savoureuse et bien exécuté.  

En résumé, ce livre est se que l’on appel un « page turner » et l’un des meilleurs livres que j’ai lu depuis longtemps (et la liste est longue). Un livre que je vais re-lire assurément dans un proche futur!!! J’espère sincèrement que cet auteur va nous offrir d’autres romans de ce genre. Un auteur à surveiller!

Un indicible 10/10