mercredi 28 septembre 2011

STAR WARS: THE OLD REPUBLIC: FATAL ALLIANCE CRITIQUE



Comme vous le savez peut-être, il m’arrive de lire quelques romans de l’univers étendu de Star Wars. J’ai des périodes où j’en lis plusieurs et ensuite, je me lasse car disons-le, la qualité des ouvrages est assez inégale! Personnellement, je préfère suivre de bons auteurs sur différents univers que de me consacrer à un seul et ingérer sans retenu tout ce qui en émerge.

Voici donc ma critique de Star Wars : The OldRepublic : Fatal Alliance par Sean Williams. Il s’agit du premier volume publié et lié à The Old Republic. L’histoire se déroule quelques temps après Deceived, dont j’ai fait la critique ici.

L’an -3,500, le cartel des hutt organise une vente aux enchères. Des représentants de la République, de l’Empire, Un Mandalorien et Contrebandiers se rendent sur Hotta. Tous désirent l’objet et certains tenteront de le voler. Les personnages découvriront que le trésor mène à un monde inconnu où une menace galactique se prépare. Jedi, Sith et traîtres devront s’unir (d’où le titre) afin de vaincre cette menace.

Je dois dire que je suis plutôt déçu. Même si l’idée d’une alliance n’est pas un concept nouveau (par exemple les Yuuzhan-Vong) j’étais intrigué par cette histoire. Le problème c’est que la trame narrative est trop simple et n’offre pratiquement pas de développement des personnages qui sont trop nombreux. J’ai senti l’obligation d’inclure chacune des classes du jeu vidéo. Le voyage est ennuyant, les personnages sont sans saveurs et le livre (presque 500 pages) est inutilement long. Il y a pleins de chapitres de description inutile de scènes de combat qui sont loin d’être épiques. Je pourrais sincèrement diviser le livre en trois actes et résumer avec précision tout se qui se passe en quelques lignes.

C’est peut être le manque de mystère, de suspens ou une structure bizarre mais je suis très insatisfait de ce livre. Le synopsis avait du potentiel et il y a quelques bonnes idées mais l’exécution est plutôt banal. Je ne pense pas lire d’autres romans de cet auteur qui semble se spécialiser dans l’adaptation de jeux vidéo dans l’univers de Star Wars.

Un décevant 6/10

mercredi 21 septembre 2011

RÉSUMÉ SESSION 1: KNIGHTS OF THE OLD REPUBLIC

Samedi dernier, nous avons débuté notre campagne de Star Wars RPG à l’époque de l’ancienne république (+ de 3,000 ans avant les films). Il s'agit des aventures d'une bande de mercenaires endurcis durant la période des Mandalorian Wars  Pour une fois, j’occupais la chaise de joueur et cela est très plaisant. Voici donc un petit résumé grossier de notre première aventure. J’ai laissé de coté les insides jokes et interactions inutiles à l’histoire. Ce fut une super soirée!


THE SPACE DWELLER SAGA

PART I

Mandalorian invasion! Depuis  deux années que les forces de Mandalore conquièrent leur voie dans les territoires de la République, érodant les ressources du gouvernement Galactique et ce, peu après la grande guerre Sith. Avec un grand nombre de leur flotte engagé sur plusieurs fronts dans différents conflits, l’armé de la République tente de prévenir de nouvelles incursions ennemies en protégeant des planètes stratégiques comme Balamak.


Les Jedi ont décidé de rester hors des combats, le Sénat se tourne en désespoir  vers la milice planétaire et des groupes indépendants de mercenaires pour les aider. Les rapports d’une attaque imminente ont urgé l’évacuation des représentants et dignitaires de Balamak. Par manque de transport militaire, le gouvernement a nul autre choix que d’engager des propriétaires indépendants de vaisseaux pour transporter le personnel vers des lieux plus sûr.  


Le Space Dweller sort de l’orbite de Balamak ayant à son bord 25 dignitaires entassés dans l’espace cargo. La république a engagé le groupe afin de transporter ces hauts dignitaires vers des Capital Ships de la république. Soudain, sortant d’hyperespace, un contingent Mandalorien impressionnant envahi l’espace aérien et s’en prend à la République. C’est la guerre!!!


Le capitaine Mandalorien un certain Derrim Khaaaaaaaaaaaaannn (et on a bien rit) prend contact et désire que l’on se rendre et surtout, le cargo. Leurs attaques aux Canons Ions semblent indiquer qu’ils ne veulent pas nous détruire mais nous faire prisonnier. Alors que le pilote effectue plusieurs manœuvres défensives, que notre Brooner gagne du temps en tirant comme un déchaîné, notre expert en Astronavigation Frack'Hur effectue les calculs pour une évasion immédiate. Après avoir perdu le pouvoir du ship pendant quelques secondes, Itaka a réussi à rétablir le courant et nous avons pu nous échapper de justesse. 


Désirant recevoir tout de même notre dû, nous avons « négocié » avec le chef des passagers et notre destination était désormais Coreillia. Une planète indépendante mais avec une ambassade Républicaine. Après avoir obtenu l’autorisation et payé les droits d’accostage, nous avons réclamé notre bourse et remis les dignitaires en liberté. Il était important de ne pas prendre parti dans cet affaire. Nous avons eu des nouvelles de Balamak sur le Holonet. Il appert que la république a envoyé une force massive pour reprendre la planète. Les Mandalore ont quitté rapidement l’espace aérien de Balamak. Il s’agissait probablement d’un Test!

Le groupe se sont donné deux jours de repos individuels où chacuns s’est amusé sur la belle Corellia. Ensuite, un Twi’leks du nom de Pol-Nudo s’est présenté à nous, représentant de Interplanetary Acquisitions, pour acheter notre ships.

Nous nous sommes rendus à leur bureau, où, après des négociations douteuses, avons été attaqué par des sbires de son groupe. Nous avons été surpris puisque le port d’armes est interdit, mais nous nous en sommes bien sorti avec nos poings contre ces bandits armés.


Après les avoir vaincu, la police est venue sur place. Cependant, nous devions faire vite car un Quarren était entrain de busté notre vaisseau dans les docks. Il s’agissait donc d’une diversion de ces voleurs et, cela a failli nous coûter le ship.

Mais sachez ceci chers lecteurs: Personne, je dis bien Personne mess with the Space Dweller!!! 





THE SPACE DWELLER CREW
(résumé grossier)
Nah Olos, Humain, capitaine, ténébreux, porte un œil patch (cybernétique), a perdu la mémoire il y a deux ans, il est à la recherche de son passé. Il possède la photo d’une jeune fille dans ses poches et utilise tout son argent afin de découvrir qui il est. Il est ami avec Frack'Hur, un Mon Calamari ex-médic.

Ils assistaient à des courses de speeder. Ils se sont lié à Zed, un pilote Twi’leks et Brooner,son bodyguard Humain. Le pilote a gagné au gambling un starship. Cependant, l’ancien propriétaire disparu a laissé le starship criblé de dette. Le groupe décide de garder le ship et travailleront ensemble pour rembourser les 500 000 crédits. L’équipage est complété par un Droid TT80 et un Wookie mécano du nom de Itaka.

mercredi 14 septembre 2011

WARHAMMER 40,000: SPACE MARINE CRITIQUE


Wahrammer 40,000 Space Marine est un shooter à la troisième personne basé sur l’univers de Games Worskhop. Encore une fois, on parle d’une franchise riche avec une tonne de livres, jeux de rôles, wargames, etc.

Malheureusement, ce jeu déçoit à souhait! Space Marine sur Xbox360 est un shooter excessivement linéaire avec des environnements banals, répétitifs et emmerdants. L’histoire est pratiquement inexistante et vide comme j’en ai rarement vu dans ce type de jeu. Il y a peu de cinématiques pour se mettre dans l’ambiance. Dès le début, vous êtes déportés sur une planète où l’on vous demande de tuer de l’orks, encore et encore. On termine l’aventure en ayant acquis à peu près rien sur ce riche univers dont il s’inspire.

Le gameplay n’est pas mal, pour un shooter, mais il manque de variété. Il y a quelques bon moments aussi mais j’aurais aimé explorer un peu plus que se qui m’était permis. J’ai bien aimé la séquence avec le Titan, un espèce de Battlemech de 100 tonnes. Mais encore une fois, la séquence avec la machine est de courte duré et on passe vite à une autre séquence de destruction. Le boss final est aussi très banal et l’histoire suppose qu’il y aura une suite.

Je n’ai pas joué online et, peut-être, que de se mesurer à d’autres joueurs en se tapant sur la gueule augmente la valeur de ce titre. Mais avec la sortie d’un Gears of war 3 la semaine prochaine et les MW3, je craint pour la longévité de ce titre.  

Bref, Space marine est un shooter hack & Slash bien ordinaire avec une histoire minimaliste qui offre quelques bon moments de décapitations d’orks mais sans plus. Une location assurée!

Un décevant 6.5/10


mardi 13 septembre 2011

STAR WARS THE COMPLETE SAGA SUR BLU-RAY


C’est ce vendredi que sortira la saga complète de Star Wars sur Blu-Ray. Le tout sortira avec une tonne d’extras dont plusieurs documentaires. Allez-y tôt car cela risque d’être sold-out à plusieurs endroits très rapidement. J'ai très hâte!




vendredi 9 septembre 2011

STAR WARS: THE OLD REPUBLIC: DECEIVED CRITIQUE

Star Wars: The Old Republic: Deceived est le second roman d’une série lié au jeux The Old Republic prévu pour la fin de l’année. Tout comme son prédécesseur Fatal Alliance, ce livre est un stand-alone, écrit par un auteur différent. Aucune connaissance préalable est nécessaire afin d’apprécier l’histoire et surtout que Paul S. Kemp est un auteur extraordinaire qui a un talent fou pour développer ses personnages et, à mon avis, possède une prose une coche au-dessus de la majorité des auteurs de SW.

Avant de poursuivre, vous devriez regarder ceci :


L’histoire se déroule 3,500 ans avant les films, c’est l’ancienne République, une époque où les Jedi et les Sith sont nombreux (la règle de deux n’existe pas encore). Ils ont un empire qui s’impose de plus en plus dans la galaxie. Les premières pages sont phénoménales! Darth Malgus, un seigneur Sith, prend d’assaut le Temple Jedi sur Coruscant (comme dans le trailer). Malgus désire étendre cette victoire à toute la planète mais l’empire Sith (et ses politiciens) ont d’autres plans en tête. Malgus représente le Sith parfait, mais, il a une faiblesse qui le rongera tout le long du livre. Les deux autres personnages principaux sont un Jedi qui était l’apprenti du maître qui se fait tuer par Malgus dans le trailer et qui désire… vengeance. Il y a également un sympathique Smuggler qui croisera le chemin du Jedi et pour qui on ne peut qu’avoir de la sympathie.

Je ne désire pas gâcher l’histoire, donc je vous dirai simplement qu’il s’agit d’une addition fantastique à l’univers de Star Wars et que vous ne serez pas déçu. Les personnages et l’histoire sont développés magistralement. Même si l’histoire est quelque peu prévisible, l’exécution de l’auteur est parfaite. Il y a de ces auteurs comme Stephen King, Brian Keene ou Drew Karpyshyn qui sont capables de rendre des sujets banals excitants et c’est le cas de Kemp.
Un must read 9/10
Le mois prochain, sortira un troisième opus dans cette série par Drew Karpyshyn : REVAN, le personnage de KOTOR. Timing parfait pour le lancement The Old Republic

mardi 6 septembre 2011

CHASSEURS DE TROLL CRITIQUE


Vous êtes au club vidéo et vous apercevez la pochette de ce film. Le titre, Chasseurs de Troll, vous vous dites « wow, ce film doit être… des mecs qui chassent des Trolls !»  Et bien, pour une fois, c’est exactement se que vous attendiez, et le résultat est un chef-d’œuvre (Bon ok, j’exagère mais que voulez-vous, des f…ing Trolls !!!)  

Troll Hunter est un faux documentaire (comme Blair Witch Project et Cloverfield) sur trois jeunes étudiants qui suivent un chasseur bien particulier dans la forêt Norvégienne. Ils pensent avoir à faire avec un braconnier aux méthodes particulières mais ils découvriront rapidement que ce n’est pas l’Ours Brun qu’il chasse. Puisque le titre dit tout, vous aurez deviné qu’il s’agit bien de TROLLS géants.  

Les créatures sont en CGI mais pour un film à petit budget, ils bottent des culs ! J’avais l’impression de voir un bon vieux film de Harryhausen, avec leurs mouvements un peu saccadés. Le réalisateur a très bien dosé les éclairages, les sons nous font bondir et l’histoire, quoique totalement disjoncté, à un petit coté folklorique très sympa qui réussi presque à nous convaincre qu’ils existent.

Un film drôle, rempli d’action et de suspense, filmé avec réalisme, je vous garantie que c’est bien meilleur qu’Occupation Double.

Un solide 8/10

jeudi 1 septembre 2011

CAPTAIN AMERICA SUPER SOLDIER CRITIQUE


Cap est un jeu à la troisième personne qui s’inspire, plus ou moins, de l’histoire du film Captain America : The First Avenger. Vous incarnez Cap et vous êtes droppé par avion près de la forteresse du Red Skull, infesté d’agents d’Hydra. Vous devez infiltrer la base et effectuer plusieurs missions variées. Vous devrez sauver des amis faits prisonniers, vous battre contre des agents d’HYDRA, des super-soldats, Madame Hydra, Zola et j’en passe. 

Graphiquement, le jeu n’est pas au top comme un Call of Duty ou Arkham Asylum, mais les environnements et cinématiques sont honnêtes. L’immersion est surprenante et j’ai bien aimé l’ambiance insufflée au jeu. J’avais souvent l’impression d’être au cœur de la guerre des années quarante.  

Personnellement, le plus important dans un jeu est le gameplay et c’est à ce niveau que le jeu est brillant. Les combats sont vraiment excitants, un peu comme dans Batman Arkham Asylum dont il s’inspire grandement. Les combos sont variés et l’utilisation du bouclier est nécessaire afin de survivre aux missions. Grâce aux documents et autres trophées que l’on collectionne (et il y en a des tonnes) on peut upgrader nos options et combos en matière de combat.   

Je tiens à souligner un aspect négatif qui lui fait perdre beaucoup de valeur à mon avis. Sa longueur. Captain America est l’un des jeux les plus courts auquel j’ai joué sur xbox. J’ai tenté de collectionner les trophées pour allonger la partie mais je n’ai pas dépassé les 6 heures en mode normal. Il y a des défis que l’on peu faire ou rejouer les autres modes mais cela demeure inacceptable et, malheureusement, une tendance de plus en plus répandue dans l’industrie.  

Captain America n’est pas un titre d’un studio majeur mais, honnêtement, je m’attendais à pire. J’ai vraiment eu du fun à sauver le monde, botter les fesses d’HYDRA et déjouer les plans du Red Skull. Je dois enlever des points pour la longueur et, par conséquent, ne recommande pas l’achat. Une location fera sans aucun doute l’affaire et vous en aurez pour votre argent!

Un solide 7.5/10

lundi 29 août 2011

TRINE REVIEW


J’aimerais vous présenter un petit bijou de jeu 3d d’arcade/plateforme/puzzle intitulé Trine. Trine est sorti il y a moins de deux ans sur PC et PS3, et on le trouve régulièrement à rabais sur steam (moins de 10$).

L’univers fantastique de Trine est raconté sous forme de conte pour enfants. Vous y incarnez trois personnages (un mage, un guerrier et une voleuse) qui ont chacun des talents différents et essentiels afin de résoudre les puzzles et les obstacles de votre quête.

La difficulté des combats et des puzzles n’est pas très élevée mais sur les quinze tableaux, il vous faudra immanquablement user de vos méninges. Les graphismes surréalistes sont charmants et la trame sonore est très coquette et dans l’ambiance.

Trine mélange plusieurs genres à merveille. Vous en aurez pour votre argent, croyez-moi !

Un solide 8.5/10

mercredi 24 août 2011

NEVERWINTER CAMPAIGN GUIDE REVIEW


Neverwinter a longtemps été l’endroit de prédilection des Royaumes Oubliés, le setting le plus populaire de D&D. Dernièrement, Wizards pousse très fort pour ramener sa gloire d’antan avec une gamme de produits s’y consacrant : articles, romans, Legend of Drizzt boardgame, des cartes, un mmo, un jeu facebook,  D&D Encounters, etc.

Il existe déjà un campaign setting pour les Royaumes Oubliés mais ce livre présente un décor de campagne complet qui plongera les joueurs dans la politique d’une ville en décrépitude et en reconstruction. Une pléiade d’information sur Neverwinter et ses environs sont présentés : cartes, quêtes, rencontres, et statistiques – tout se qu’un maître de jeu a besoin pour ses aventures.

Ruiné par un cataclysme surnaturel, la ville de Neverwinter renaît de ses cendres pour réclamer son titre de Joyau du Nord. Alors que certains de ses citoyens reviennent pour rebâtir la ville (on raconte que les citoyens ont un marteau dans une main et une épée dans l’autre). Des forces du mal ont infiltrés toutes les sphères et poursuivrent leurs machinations afin d’accabler ou prendre contrôle de la ville.  

Ce bouquin est un hardback de 224 pages incluant un poster de la ville (le verso est l’incarnation sombre appelé Evernight). Il y a quatre chapitres qui se détaillent comme suit :

Le premier chapitre : Le Joyau du Nord dépeint brièvement la région de Neverwinter et ses environs. Il y a une carte pour nous aider à s’y retrouver. Il y a deux pages d’histoire sur la ville ainsi que quelques trucs pour créer une campagne et comment utiliser le livre. Il s’agit de la plus petite section du livre.

Le deuxième chapitre : Options des personnages nous présente essentiellement du contenu pour les joueurs. On y trouve des thèmes intéressants liés à Neverwinter qui viennent mettre de la chaire autour de l’os. Par exemple, vous pouvez jouer un noble ou héritier de la couronne, un agent Harper infiltré, un voleur repenti, etc. Les thèmes ont des backgrounds que l’on peu utiliser, ou non, lors de la création des personnages. On y présente aussi de nouvelles classes de personnages, races et diverses règles alternatives.

Le troisième chapitre : Les Factions et Vilains est mon chapitre préféré. Il détail les différentes factions (bonnes, mauvaises ou neutres) avec lesquelles les joueurs vont interagir. Ce chapitre est bien construit et facile à naviguer. Une tonne d’idées pour construire des aventures nous vient en tête à sa lecture.  

Le quatrième chapitre : L’Atlas est le plus gros chapitre du livre. Il nous présente les districts de la ville et la région avoisinante (Neverwinter Wood, The Crag, Mont Hotenow, Gauntlgrym etc.) Les informations sont dépeintes sous formes d’histoires, d’idées et thématiques. Les vingt dernières pages de ce chapitre détaillent Evernight, un reflet sombre de Neverwinter dans le Shadowfell.  

Je suis déçu par ce dernier chapitre. Il m’appert incomplet. J’aurais laissé de coté Evernight pour y inclure plus de détails techniques et des statistiques. Les auteurs veulent laisser de la latitude aux DMs mais le but de ces livres est de sauver du temps, non!?

Ce livre n’est pas parfait. Le Campaign Setting de Dark Sun demeure mon volume préféré pour la 4th édition. Neverwinter est tout de même un supplément qui vaut la peine d'être consulté. Les illustrations abondent et sont magnifiques. Elles représentent parfaitement le coté sombre de la ville. J’aurais aimé que le livre soit plus volumineux mais il contient assez d’éléments et d’idées pour des heures de plaisirs.

Un solide 8/10


lundi 22 août 2011

CONAN LE BARBARE REVIEW


I live, I love, I slay and I am content

Quelle opportunité manquée! Il m’est difficile de faire la critique de se qui appert être le flop de l’été. Il s’agit probablement de la dernière présence du cimmérien au grand écran! Le film n’est pas si mauvais mais, dans le monde du divertissement, money talks! Généralement, je me fiche des critiques et du box office mais par Crom, c’est une catastrophe financière. C’est peut être la violence (R aux USA) mais il appert que le grand public ne désire pas ce nouvel opus (premier d’une trilogie annoncé) racontant les exploits du barbare devenu roi. Ceci-dit, Conan continuera tout de même son voyage dans les comics chez Dark Horse, les romans et les jeux vidéo.  

Son père étant assassiné et son village détruit lorsqu'il était très jeune, Conan le Cimmérien vagabondant dans un monde impitoyable où il survit en tant qu'un voleur, un pirate, et guerrier, commence sa vengeance personnelle qui se transforme en une bataille sanglante contre ceux qui lui opposent. Il se rend compte qu'il est le seul espoir de sauver les grandes nations de l'Hyboria d'un règne envahissant de forces du Mal de Khalar Zim.

Je dois admettre que je suis généralement un bon public pour ce genre de flick (qu’ils soit bon ou pas). Après tout, j’étais fan d’Hercules et Xena!!! Que l’on aime ou pas, Conan fait parti de la pop culture et il est un personnage iconique de l’heroic fantasy. J’ai une connaissance moyenne sur le matériel source et ses diverses incarnations. J’avais donc un préjugé favorable et des attentes différentes du simple fan des Conans de Schwarzenegger.

J’ai aimé certains éléments de ce nouveau Conan mais je ne suis pas tombé de ma chaise non plus. D’un point de vue cinématographique, je dois souligner que le réalisateur Marcus Nispel continu de gâcher tout se qu’il touche. 

Les +

Les 20 premières minutes

Un casting intéressant. Jason Momoa est un Conan plus fidèle que Schwarzy et Stephen Lang est génial en Khalar Zim  

Une fidélité aux matériels sources de Robert E Howard et plusieurs clins d’oeils intéressants.

Les différentes cultures d’Hyboria (Cimmérien, Aquilonien, Stygia, etc)

L’action sans borne et représentative d’un époque dur et sauvage

Quelques effets spéciaux bien réussis

Quoique réchauffé, la trame narrative de fond n’est pas si mal

Un désir de bien faire du producteur Robert Rodgrigez (gâché par Nispel)


Les -

La trame sonore insipide de Tyler Bates.

Hors mis l’introduction, le rythme est totalement chaotique. On a voulu faire un Road (boat) movie mais la réalisation est minable.  

Trop d’endroits visités, pas assez de temps d’exposition. J’aurais aimé qu’on nous en mettre plein la gueule chaque fois que l’on visite un port ou une ville au lieu d’une image de synthèse de trois secondes, cut, une scène, cut, on repart.  

Je m’explique aussi très mal que l’armé de Khalar Zim soit si impressionnant en Cimméria et que lorsque Conan atteint sa forteresse, on a l’impression qu’ils sont douze.

Un budget très mal dépensé. J’ai vue des épisodes de Xena plus épiques et réaliste.  

Le 3D est inutile (encore une fois) et ne fait qu'augmenter le prix du billet

Il manque un gros nom au générique. J’ai détesté les nouveaux Clash of the Titan et Prince of Persia, mais ils n’ont pas commis cette erreur.

Conan est un film d’aventure et de fantasy qui sert avant tout d’exutoire. On peut analyser et disséquer comme on veut mais je ne pense pas que c’est un hit or miss. C’est un film qui se compare, malheureusement, aux Kull le conquérant et Roi Scorpion. 

Un timide 6/10