REVIVAL de Stephen King est sorti en
novembre 2014. J'ai attendu quelques mois avant de m'aventurer dans
ce récit car, à ce moment, je venais de terminer JOYLAND du même auteur et
j'avais envie de lire autre chose.
Je suis un grand fan de l'homme et l'auteur qu'est Stephen King. Je recommande de lire ON WRITING pour quiconque cherche une mini-autobiographie inspirante et... quelques trucs sur l'art d'écrire.
SALEM'S LOT est mon livre préféré et
je raffole de ses recueils de nouvelles. Se que j'aime le plus chez King se sont
ses personnages, ses idées tordues et son amour pour Lovecraft. Sans
tomber dans le cliché tentaculaire, King a souvent cherché à payer
hommage à Lovecraft tout au long de sa carrière. Il a parfois
utilisé le mythos, sans en abuser, et cherché à lier tous ses
univers dans une certaine cohérence.
Revival c'est du King classique: 400 pages de personnages développés à fond (parfois trop) avec leurs
travers et des histoires secondaires très nombreuses. Puis, vers les 2/3
du livre, King se lance dans le mythos pour nous offrir une
finale spectaculaire.
L'aventure débute, il y a cinquante
ans, dans un petit village de la Nouvelle-Angleterre. Nous suivrons l'évolution de Jamie Morton (alors un jeune garçon) et le
jeune prêtre Charles Jacobs. Ils prendront des chemins différents, mais leurs destins se croisera à quelques reprises, jusqu'à l'ultime rencontre en 2013.
Sans révéler l'intrigue, je dirai que
ce livre parle de musique, des erreurs, de mentor, de
charlatanisme, de musique, de désillusion, de vieillesse, de musique, de science, de la
mort, et bien-sûr... du Mythe de Lovecraft. Est-ce que j'ai mentionné que ce livre parlait énormément de musique!?
J'ai bien aimé Revival, surtout vers la
fin. Elle m'a fait réfléchir affreusement sur la mort et comme
Lovecraft nous le suggérait, peu d'espoir lorsque les lumières s'éteindront! J'aurais préféré
que l'auteur déclenche la spirale fantastique un peu plus tôt mais
je comprend son choix et cela est probablement plus efficace ainsi.
Ma note : 8,5/10
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